Le stress à la péripuberté entraîne une augmentation des tissus adipeux et une réduction de la sociabilité

Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l'EPFL et de l'Ohio, sous la direction de notre coprésidente Carmen Sandi, a trouvé une connexion biologique expliquant pourquoi il existe une prédisposition accrue à développer l'obésité et à être moins sociable chez les individus qui ont subi un stress au début de la puberté.

L'étude, publiée dans Sciences Advances, porte sur des souris soumises à un stress chronique imprévisible au moment de la péripuberté - une fenêtre critique entre la fin de l'enfance et le début de l'adolescence. Une augmentation de la masse grasse et des adipocytes plus gros, ainsi qu'une diminution de la sociabilité ont été observées chez les animaux stressés. De plus, ils ont révélé la chute d'une enzyme spécifique impliquée dans le métabolisme cellulaire dans les tissus adipeux et le sang, ainsi que dans le noyau accumbens, une région du cerveau régulant les comportements motivés. En agissant sur cette enzyme, les chercheurs ont pu prévenir à la fois les troubles de la sociabilité et les altérations du noyau accumbens.

Lien vers l'article original (en anglais)

Lien vers le communiqué de presse de l'EPFL

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