La différence de vulnérabilité au syndrome de stress post-traumatique est liée aux hormones de stress

Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) survient après un événement traumatisant, mais il n'apparaît pas chez toutes les personnes ayant subi un traumatisme. Notre coprésidente et son groupe ont étudié les facteurs qui rendent certaines personnes plus vulnérables. Cette nouvelle étude révèle un lien entre les glucocorticoïdes, hormones libérées par notre corps en réponse au stress, et le développement du TSPT. Les chercheurs ont découvert qu'une faible réactivité aux glucocorticoïdes entraînait une "réponse multi-traits corrélée" qui comprend une extinction de la peur altérée (chez les mâles), un volume hippocampique réduit et des troubles du sommeil par mouvements oculaires rapides. En outre, ils ont traité les rats avec l'équivalent d'une thérapie cognitive et comportementale humaine pour réduire leurs peurs acquises. Ensuite, ils ont administré de la corticostérone aux rats. Résultat : la peur excessive et les troubles du sommeil à mouvements oculaires rapides ont disparu et les niveaux accrus de norépinéphrine, un neurotransmetteur lié au stress, dans le cerveau sont revenus à la normale. Ces résultats peuvent apporter des contributions essentielles à la prévention et au traitement ciblé du syndrome de stress post-traumatique.

Communiqué de presse de l'EPFL